Note n°019 – Ultra-solution

Retrouvez ici la note et les références bibliographiques présentées dans le livre ainsi que d’éventuels compléments !

Le doute, lorsqu’il est culturellement accepté, est une formidable source de créativité.

La production de connaissances scientifiques est nourrie au doute !

La remise en cause des hypothèses, le challenge de sa perception des résultats observés, l’expérimentation sont autant de démarches qui naissent de l’acceptation de l’incertitude et de l’ouverture vers de nouveaux potentiels.

Néanmoins, la manière dont nous appréhendons ce sentiment dépend de notre manière de voir le monde, de nos fondations culturelles.

Dans nos sociétés d’experts, il n’est plus permis de douter. Il est encore trop rare d’entendre de la part d’un dirigeant ou d’un expert qu’il ne sait pas alors qu’il est interrogé sur une problématique complexe faite naturellement d’incertitude. Le doute est aujourd’hui générateur de stress.

Nous cherchons alors absolument à trouver des solutions à tout problème, même les plus mal posés.

Le rejet du doute, comme moteur de créativité, est aujourd’hui une des raisons principales de la mal adaptation, c’est-à-dire la mise en œuvre de solutions qui participent à générer toujours plus le même problème.

Le chercheur psychologue et psychothérapeute autrichien, Paul Watzlawick, un des pères fondateurs de l’École Palo Alto, a traité ce sujet dans son ouvrage : Comment réussir à échouer, trouver l’ultra-solution, Éditions Seuil, 1991.  

Comment réussir à échouer, trouver l’ultra-solution, Paul Watzlawick Éditions Seuil, 1991.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut