Note n°136 – Renvoi vers note n°042

Retrouvez ici la note et les références bibliographiques présentées dans le livre ainsi que d’éventuels compléments !

Note n°042 – Le binôme de la transformation

Note n°042 – Le binôme de la transformation Retrouvez ici la note et les références bibliographiques présentées dans le livre ainsi que d’éventuels compléments ! Notes et bibliographie septembre 24, 2024 No Comments Stéphane Durand Une démarche de transformation nécessite la présence d’un binôme constitué par le leader contextuel et le marginal sécant (passeur) -(voir note n°004 « Le marginal sécant »). Ces deux rôles sont interdépendants. L’un ne peut pas envisager des ruptures culturelles s’il n’autorise pas le second à ouvrir de nouvelles voies. Quant au passeur, il ne peut pas penser enclencher des transformations profondes s’il ne dispose pas des autorisations, de la protection du leader et de ses capacités d’embarquement du collectif. L’un et l’autre sont liés, ils prennent chacun des risques et ils le savent. Le leader contextuel doit assumer le double jeu d’assurer la sécurité dans le cadre existant, car c’est ce qu’attendent de lui les personnes du collectif qui lui accordent sa légitimité, et permettre et promouvoir l’expérimentation de pratiques et de solutions en rupture avec l’existant. Cela induit nécessairement des tensions et une prise de risque. Les conditions d’existence de ce binôme sont exigeantes et fragiles à la fois. Dans un projet de transformation, ce binôme fonctionnel est incarné bien souvent par deux personnes seulement. Quand la démarche commence à prendre, apparaissent d’autres binômes, ce qui permet de démultiplier la démarche, de lui donner du relais sur la longueur et d’en accélérer le processus. Il peut exister des divergences entre les différents « sous-projets » de transformation qui se développent. La mise en place d’une ingénierie de transformation intègre le développement de processus de régulation permettant de limiter les effets de ces immanquables divergences de point de vue. Ces divergences expriment à la fois la puissance de la démarche menée en matière d’ouverture vers des potentiels, la contextualisation à des réalités locales qui peuvent être sensiblement différentes selon l’ampleur du périmètre concerné par la démarche globale de transformation et la pluralité des représentations du réel intrinsèques à un monde complexe. L’étape de désincarnation et d’essaimage de cette fonction de « binôme de la transformation » est une étape critique, car le système n’attend qu’une chose : que les deux personnes qui assument ces rôles clés sortent du jeu pour tenter de « revenir comme avant ».  

Lire la suite »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut