Note n°079 – Renvoi vers note n°074

Retrouvez ici la note et les références bibliographiques présentées dans le livre ainsi que d’éventuels compléments !

Note n°074 – Seul ou à plusieurs ?

Note n°074 – Seul ou à plusieurs ? Retrouvez ici la note et les références bibliographiques présentées dans le livre ainsi que d’éventuels compléments ! Notes et bibliographie septembre 26, 2024 No Comments Stéphane Durand Mobiliser l’intelligence collective ne signifie pas travailler avec tout le monde tout le temps. La pensée binaire est dominante dans notre société et à tendance à choisir une approche exclusive à un autre. La croyance qui en résulte, c’est que l’on travaille soit en petits comités, soit en grands groupes, mais jamais les deux en même temps. Les deux modes de travail sont complémentaires et méritent d’être articulés. Travailler seul ou en petit comité, permet d’aller vite et d’être agile. Travailler en comité élargi permet de développer de la performance et de l’engagement. Une autre croyance est que la mobilisation de l’intelligence collective nécessite de travailler avec tout le monde. C’est encore faux. Mobiliser un échantillon représentatif sur une séquence de travail sur un sujet spécifique est absolument nécessaire. Cependant, cela ne signifie pas qu’il faut ouvrir la réflexion au moindre passant qui passe à proximité du problème à traiter. Dans un monde idéal, travailler tout le temps avec tout le monde et dès le début d’un projet paraît séduisant. Dans le monde réel, sur les problématiques complexes à forts enjeux, les démarches qui mobilisent un grand collectif dans une phase amont d’un projet de transformation sont globalement en échec. En tout cas, elles ne produisent pas les effets escomptés, d’innovation, de mobilisation et d’engagement. Le passeur ne travaille pas sur des sujets « facultatifs ». Le passeur mobilise en premier lieu, des acteurs qui sont suffisamment conscients et qui disposent de l’intime conviction que le changement est une absolue nécessitée sur des enjeux qui les concernent directement. Les réussites produites avec ces premiers acteurs et la communication mise en œuvre pour faire connaître ces résultats vont progressivement attirer d’autres acteurs. Des acteurs qui étaient invisibles du passeur ou qui n’étaient pas mûrs pour s’engager dans le processus. Le monde attire le monde : le passeur cherche à mettre en mouvement le territoire dans une dynamique semblable à celle d’une courbe de Fibonacci. Pour cela, il recrute les bonnes personnes au bon moment pour les amener à travailler sur les bons sujets au bon moment. Le passeur a le sens du timing.

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